À propos

La musique.
C’est un mode de vie.
Ça devient un peu tous les jours,
et aussi les nuits.
C’est parfois réconfortant, parfois déstabilisant.
Souvent obsédant.
Et puis, sans prévenir…
Elle devient ta vie.

Je l’ai découverte à l’adolescence.
Ma mère avait récupéré un vieux piano, qu’elle envisageait de transformer en bar pour l’installer dans la boutique de fleurs qu’elle tenait à l’époque.
Mon père, paysagiste animé par le goût de réparer les choses, avait naturellement tenté de le restaurer.
C’est à partir de là que j’ai commencé à découvrir le son du piano.
Peu après, une rencontre improbable avec un vieil homme singulier, profondément habité par la musique, m’a permis de mieux comprendre l’instrument et surtout d’apprendre à lire la musique.
Grâce à lui et à sa patience, j’ai intégré, à ma majorité, la classe de 3e cycle de piano du conservatoire Jacques-Thibaud, à Bordeaux.

Une période difficile a alors commencé, marquée par un enseignement trop élitiste, dans lequel je ne trouvais ma place.
Par hasard, je me suis tourné vers la classe d’écriture musicale, ou j’ai dû convaincre le professeur de me laisser passer l’examen car je n’avais pas le « niveau de solfège requis ».
Accepté d’abord à l’essai pour l’écriture pour chœurs à quatre voix, puis pour le quatuor à cordes, j’ai trouvé là un terrain propice à l’affirmation de ma singularité artistique ce qui m’a permis d’obtenir un DEM avec mention. Encouragé par ce même professeur, j’ai ensuite tenté d’intégrer le CNSM de Paris, sans succès. Ce fut la fin de mon parcours institutionnel.

Par la suite, je suis devenu professeur de piano en milieu associatif ou en indépendant .
En parallèle à cela, je suis devenu accordéoniste de rue, autodidacte, puis militant écologiste lors d’un séjour prolongé en Martinique. Une autre vie, où j’ai continué d’enrichir ma pratique musicale en composant, arrangeant et explorant différents styles pour mes élèves ou comme exercice.

À 35 ans, j’ai repris des études en composition pour l’image à l’Université Lyon 2 (Master MAAAV). Ce diplôme m’a entrouvert les portes du métier de compositeur pour l’audiovisuel.
Bien que cette voie m’ait permis quelques collaborations, j’ai préféré revenir à une pratique plus intimiste, et centrée sur la composition pour piano solo.

Aujourd’hui, je compose, grave mes partitions à l’ordinateur, et publie mes œuvres en toute indépendance.